Dicton de Provence :

" A la Saint Antoine, sale ton porc, enferme ton huile. "

Saint Antoine est le patron des charcutiers et tripiers.

DICTON SUR SAINT ANTOINE .

On dit proverbialement qu'on va de porte en porte comme le pourceau de saint Antoine quand on va quêter ou écornifler chez diverses personnes (ire ostiatim, aller de porte en porte).

Les porcins

En 1882, le Département des Bouches du Rhône comptait 37.936 porcs.

En 1892, 42.794.

Marseille comptait 767 porcheries, totalisant 15.340 porcins.

Principaux producteurs : Château Gombert, Bonneveine, Saint Loup, Saint Marcel.

En 1913, l'effectif total du département compte 51.520 têtes d'élevage (1).

L'arrêté du 24 juillet 1909 mit le feu aux poudres...

Les paysans de Château Gombert, éleveurs de porcs pour leurs besoins agricoles (fourniture de fumiers), sont imposés par une nouvelle patente les assimilant à des éleveurs de porcs pour la consommation humaine.

Ils décident de ne plus élever de porcs.....(2)

Sources :

(1) Archives Méjanes : Encyclopédie Départementale - E.Estrangin & P.Masson - 1928.

(2) Bnf. Séance du 3 juin 1910 - Procès Verbaux des délibérations du Conseil Général des Bouches du Rhône.

Plaidoyers du Baron de Gombert et des habitants de Château Gombert.

Source : BnF
Source : BnF
Source : BnF
Cochonniers : production industrielle

Cochonniers : production industrielle

COCHONNIERS EN BORDURE DE LA ROUTE VERS PLAN DE CUQUES (CASERNE BMP)

COCHONNIERS EN BORDURE DE LA ROUTE VERS PLAN DE CUQUES (CASERNE BMP)

ANCIENNES PORCHERIES - CH. DES GRIVES

ANCIENNES PORCHERIES (En jaune) - CH. DES GRIVES

Les sauterelles

Divers fléaux se sont abattus sur Château Gombert.

La Peste en premier.

Mais ce sont surtout les invasions de sauterelles qui ravagèrent les cultures. Plusieurs types furent observés, notamment les Calliptamus itallicus (caloptène italique ou criquet italien). (1) En 1805, les quartiers de Sainte-Marthe, Saint-Jérôme, Château-Gombert, le Plan-de-Cuques et les Olives, aux environs de Marseille, furent envahis par les sauterelles. La récolte des fruits et des légumes fut entièrement perdue. Il n'y eût d'épargné que les pois çhiches, les haricots noirs et les tomates. La vigne souffrit aussi beaucoup.(2) Les curés et recteurs des quartiers de Château Gombert, Sainte Marthe, Saint Jérôme, Plan de Cuques et des Olives, sont priés de distribuer des primes pour éradiquer les sauterelles. (3) En 1805, il a été fait une chasse dans la petite commune de Château-Gombert , dont le produit fut de 2,000 kg. d'oeufs. "Apparition de Locustaires et d'Acridites le 2 août 1832, dans le midi de la France, et notamment sur le territoire de Château-Gombert, village à une lieue et demie nord-est de Marseille". (4)

Sources :

(1) La lutte contre les sauterelles dans les divers pays Institut International d'Agriculture 1916.

(2) Journal des instituteurs 1866.

Source : BnF

Prime à la capture de sauterelle - 1804

Source : Google

Prime à la capture de sauterelles - 1807

Source : Annales de la Société entomologique de France.
Courrier Drôme Ardèche 1866
Courrier Drôme Ardèche 1866

Prime à la capture de sauterelles - 1832

Source : Google

Lutte contre les sauterelles

Source : archive.org

PRIÉRES

Neuf mai.

Sous l'Ancien Régime, on invoquait Saint Grégoire, évêque d'Ostie (1044) contre les sauterelles et les insectes nuisibles.

Source : Archives.org - Les saints Patrons des Corporations et Protecteurs - Louis Du Broc Desegange - 1886

LE SAVIEZ-VOUS ?

La SAUTERELLE (SAOUTARELLO) s'appelait aussi LANGOUSTO, LINGOUSTO, LINGOUS.

Ce nom a été détourné de son origine. On trouve dans le quartier des Trois Luc, une Traverse de la LANGOUSTE

Source : Dic. Provençal / Français - Garcin - 1823

Source : Google - STATISTIQUES DE MARSEILLE - T 34 - SAUREL - 1872

Source : Google - STATISTIQUES DE MARSEILLE - T 34 - SAUREL - 1872

PRÈGO-DIÈOU

PRIE-DIEU / Mante religieuse

Espèce de sauterelle verte assez commune dans la banlieue de Marseille.

Source : Google - Victor Gélu

NB. Il en existe de plusieurs couleurs...

MOUISSALO

COUSIN (*), Insecte qui pique & qui fait un bourdonnement désagréable : aux Isles d'Amerique on nomme cet insecte, Marangouin.

BOUCÉRLO, Ampoule, élevure sur la peau occasionnée par la piqûre de quelque insecte ou par l'ébullition du sang 

Source : Dic. Provençal / Français - Achard - 1785

(*) IMPORTANT ! Aujourd'hui, on dirait moustique. Il existe une confusion qui associe cousin et marangouin. Le cousin est une tipule (il ne pique pas)

La chasse aux nuisibles

Jusqu'à l'après dernière guerre, hors les primes données aux fonctionnaires et agriculteurs, par le Conseil Général pour détruire les animaux nuisibles (renards (*), pies, écureuils...), il était indispensable de déclarer la pose de pièges dans sa propriété. Château Gombert n'y échappe pas.

(*) Pèd descaus : nom donné en Provence au renard (pied déchaussé)

Source : Archive.org - Le Folk-lore en France - P. Sébillot - 1906

Certificat de Veuve Marjou Fernande de 1941.

Certificat de Veuve Marjou Fernande de 1941.

AUTORISATIONS DE PIÈGER - er AOÛT 1941 - SOURCE : BnF

AUTORISATIONS DE PIÈGER - er AOÛT 1941 - SOURCE : BnF

LUTTE CONTRE LES CHIENS

SOOUCISSO; Boulettes avec lesquelles on empoisonne les chiens errants.

Source : Google - Victor Gélu

POURTUGALO, Corruption de portus gallicus ou de porta gallica.

Porte galle. On donne ce nom à la voirie, à Marseille, parce que l'endroit qui s'appellait porte-galle fut destiné pour y jetter les animaux morts qu'il serait imprudent de laisser pourrir au milieu des rues, La police de Marseille est si sévère sur cet article, qu'elle paye les enfants, qui trainent à la voirie les chiens que l'on trouve empoisonnés dans les rues.

Source : Dic. Provençal / Français - Achard - 1785

SOURCE : ARCHIVE.ORG - AFIN QUE NUL NE CHASSE ...

SOURCE : ARCHIVE.ORG - AFIN QUE NUL NE CHASSE ...

PORTE DE GALLE EN 1743

PORTE DE GALLE EN 1743

PORTE DE GALLE DEVENUE PORTE DE LA JOLIETTE EN 1773

PORTE DE GALLE DEVENUE PORTE DE LA JOLIETTE EN 1773

EMPLACEMENT ACTUEL

EMPLACEMENT ACTUEL

Destruction des Loups.

" Les autres quadrupèdes, peu dangereux, ont des ennemis naturels qui les empêchent de multiplier ; mais la race des loups, redoutable aux troupeaux, féroce, et d’une force supérieure à celle des chiens ordinaires, ne peut être contenue que par des moyens proportionnés.

Le Gouvernement est obligé d’intervenir dans les mesures à prendre pour détruire ce vorace animal, et c’est le but de l’organisation d’un corps de Louveterie, dont les officiers sont placés sur différens points de la France.

Un lieutenant de louveterie réside dans chacun des trois arrondissemens des Bouches-du-Rhône. Ils sont chargés d’organiser, avec les sous - préfets et les maires, des battues, qui ont lieu toutes les fois que cela parait nécessaire.

On voit fort peu de loups ici dans les temps ordinaires ; ce n’est qu’en hiver, quand la neige qui couvre les montagnes les force de descendre dans la plaine, que ces battues deviennent nécessaires. Aussi les rapports annuels adressés à M. le Grand Veneur sont-ils souvent négatifs.

Une Circulaire ministérielle du 9 juillet 1818, a pour objet de donner aux préfets les instructions nécessaires four parvenir à détruire cette race nuisible. Elle règle le montant des primes à distribuer et indique des moyens et même des recettes ou des pièges propres à accélérer ce résultat.

La personne qui a tué un loup, doit se présenter devant le maire de sa commune et y faire constater la mort de l’animal, son âge, son sexe, et dans le cas où ce serait une louve, on doit indiquer si elle est pleine ou non.

Le maire dresse procès verbal ; il fait couper à l’animal une oreille ou une patte, et le tout est envoyé au Sous-préfet, qui le transmet au Préfet.

C’est sur le vu de ces pièces qu’on délivre la prime, fixée ainsi qu’il suit, et payée sur le fonds départemental :

18 Francs pour une Louve pleine,

15 Francs pour une Louve non pleine ,

12 Francs pour un Loup,

6 Francs pour un Louveteau.

Le Conseil général a demandé une augmentation dans la quotité de ces primes. On peut employer la chasse au courre, au tir, les pièges et les empoisonnemens ; mais ces deux derniers sont sujets à des inconvéniens, et doivent être employés avec prudence.

Quand quelque chasseur est parvenu à se saisir d’un loup ou d’un renard, mort ou vif, il le porte de ferme en ferme, et retire de petites gratifications de la part des propriétaires ou fermiers, qui encouragent de cette manière les personnes qui se livrent à la poursuite de ces animaux.

Le montant des primes distribuées annuellement s’élève à environ 100 F. "

Source : Google : Statistique des BduRh T4 - Comte de Villeneuve - 1829

NB. Le salaire annuel d'un employé était de 500 Francs

PLUS BAS QU'UN CHIEN...

Un " bachin " est un Génois.

Ils ont presque tous le prénom de Jean-Baptiste.

Dans le dialecte de Gênes, Baptiste se dit Bachichin, et par abréviation Bachin. De là ce nom de Bachin qui est devenu à Marseille une injure très grave , parce qu’il désigne un Génois , et que pour tout bon Marseillais un Génois est un peu moins qu’un chien.

Source : Google - Chansons des marseillais - T1 - Victor Gélu - 1886

SOURCE : BnF - L'UNION NATIONALE - 4 MAI 1876
UN LOUP A CHÂTEAU GOMBERT

SOURCE : BnF - L'UNION NATIONALE - 4 MAI 1876

Les cerfs

Des recherches ont permis de déterminer la présence de Cervus Elaphus dans la brèche (*) de Château Gombert.

Plusieurs débris l'attestent, ainsi que ceux d'Ovis sp (mouflons de Méditerranée).

(*) Brèche : débris de démolitions de roches et d'autres éléments (ossements), cimentés entre eux. La brèche de Château Gombert rejoint la chaîne de l'Étoile.

Pléistocène : Période s'étendant de 2.000.000 à 10.000 ans avant JC.

Source : Bnf : Revue d'Archéologie, Histoire, Linguistique de la région Provençale - La Provence Pléistocène - 1914.

Chasseur sachant chasser sans fusil...

" En 1881, un chasseur du quartier des Aurengues à Château Gombert eut l'idée de chasser sans fusil les volatiles.

Il avait équipé ses cimeaux de fils électriques reliés à une puissante pile électrique ! Le tout actionné depuis le poste, à la demande.

C'est ainsi qu'un vol de 47 étourneaux fut abattu tout entier, d'une seule décharge ! "

Source : Bnf. La Provence Artistique & Pittoresque 1881.

FLIASCO. Fourniment. Sorte d’étui en carton ou en peau, ayant la forme d’une poire, dont les soldats et les chasseurs se servent pour y mettre la poudre. Nos chasseurs villageois et les gens de la campagne se servent pour le même usage d’une espère de callebasse de la forme d’une bouteille. Fliasco de la poudro, la fliasco doou ploum.

Source : Dic. Provençal / Français - JT Avril - 1839

DRAGEYO, Dragée, amandes sucrées : on le dit aussi du petit plomb à giboyer. Ce mot vient du grec.

Source : Google - Dic. Provençal / Français - Achard - 1785

SECRET DE FABRICATION : SOURCE : LA VEDETTE - 1890

SECRET DE FABRICATION : SOURCE : LA VEDETTE - 1890

SOURCE : BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE AIX - 1812 - PERMIS DE CHASSE OBLIGATOIRE

SOURCE : BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE AIX - 1812 - PERMIS DE CHASSE OBLIGATOIRE

Imiter les oiseaux en sifflant d'un instrument

Chille (nom masculin) (*)

Pipeau. Espèce d'instrument ou de sifflet, avec lequel on contrefait le chant des oiseaux, pour les attirer sur des gluaux (*) où on les prend.

(*) La meilleure glu était fabriquée à partir d'écorce de viorne pilée.

Chiha (ou Chilla) (verbe)

Piper, jouer du pipeau. Contrefaire la voix ou le chant des oiseaux pour les attirer dans le piège.

Source : Dictionnaire Provençal J-T Avril - 1839

A noter que le mot a été transformé au fil du temps...

Mistral indique : chilet, chihet, chilhet - Lou Trésor dou Félibrige - 1878

(*) L'origine du mot est grecque : Cheiloter (sifflet de chasse) Cf rubrique "Patois", in fine.

NB. BAMPEOU. Gourcaillet. Sorte de sifflet ou d'appeau pour attirer les cailles.

Quièro : Pipée (*). Sorte de chasse aux oiseaux et principalement aux grives que l'on attire sur un arbrot à l'aide d'un pipeau à ce destiné.

Aoubret : Pipée. Sorte de chasse dans laquelle on attire avec les appeaux, les oiseaux dans un arbre factice ou naturel, dont les branches sont garnies de gluaux (Varguetto (**)), où ils se prennent. Ana a l'oubret : aller à la pipée.

VIS. Glu. Composition visqueuse et tenace avec laquelle on prend les oiseaux. L'écorce de la racine de la viorne ( Tatié ), donne un des meilleurs glus. (glu est masculin)

Source : Dictionnaire Provençal - J-T Avril

(*) La notion de piper, c'est-à-dire imiter le cri de certains oiseaux pour les attirer et les prendre, a développé celle de tromper, duper, qu'on trouve d'abord dans l'argot du xv" siècle : pipeur, tricheur, eipiperie, tricherie.

1455. Procès des Coquillards : « Un pipeur, c'est ung joueur de dez et autres jeux où il y a advantaige. »

(**) Terme d'oiseleur. Gluau. Petite verge enduite de glu pour prendre des petits oiseaux.

1489. Villon, 52 : Gailleurs bien faitz en piperie...

Cf. Les dés sont " pipés ".....!

Source : Archive.org - L'Argot ancien (1455-1850) - Lazare Sainéan - 1907

VIS, VISC

GLU ou GLUE, sorte de composition visqueuse, avec laquelle on prend les oiseaux.

VISC. Gluy à fruit blanc. ( Arbrisseau. )

VISC. Houx , arbuste qui produit la glue.

HOUSSAIE. Houssaie, champ rempli de houx.

VISCOUS. Visqueux, enduit de glue, ou de toute autre chose gluante.

Mot conservé en Français

Source : Dic. Provençal / Francais - Garcin - 1823

La glu est fabriquée à partir de la deuxième rangée d'écorce du houx, prélevée en été. La matière est en suite triturée après avoir été au préalable, bouillie dans de l'eau puis enterrée en suite. Elle est pilée au final.

SOURCE : ARCHIVE.ORG

SOURCE : ARCHIVE.ORG

Pulverage

Pouverage

Droit seigneurial que l'on faisait payer avant la Révolution, aux propriétaires des troupeaux transhumants, pour la poussière que ceux-ci soulevaient sur les routes...

Remèdes (?) employés pour soigner les animaux en 1896 - Source : Coll. part.

Remèdes (?) employés pour soigner les animaux en 1896 - Source : Coll. part.

TAXE SUR LES CHIENS

La taxe sur les chiens étaient perçue par les Communes. Elle était obligatoire.

Source : Coll. part.

Document 1896. Chiffres nationaux.

Document 1896. Chiffres nationaux.

ESCAPADE IMPOSSIBLE...

Le saviez-vous ?

BILLOUN. Bâton qu'on pend au coup d'un chien pour l'empêcher de s'échapper et d'éviter ainsi qu'il ne passe au travers des buissons et bosquets. Utilisé pour la garde et la chasse. Cette coutume a été interdite sous la Révolution.

Source : BnF - Dic. Provençal / Français - Garcin - 1823

CROISEMENTS DES GENRES

JEMERRI. Jumart , animal engendré d'un taureau & d'une âneſſe, ou d'un âne & d'une jument , &c.

Source : Google - Vocabulaire provençal - T2 - Achard - 1785

NB. Ce mot est proposé actuellement, comme étant mytique. Il figure pourtant en bonne place parmi les dictionnaires et vocabulaires Provençaux du XVIIIème siècle.....et les éditions du XIXème. Les cas de reproductions (rares) semblent réels....

LA QUESTION DE SON EXISTENCE RESTE POSÉE.....

LA QUESTION DE SON EXISTENCE RESTE POSÉE.....

STROMBUS BONELLI.... QU'ES AQUÈOU ?

Nom d'une des espèces de Conque trouvée, dans le Vicentin (Province de Venise) qui sont maintenant, sans conteste, rapportées à l'Oligocène (*), ayant été rangées par lui dans le Suessonien.

Ce coquillage a été découvert à Castel-Gomberto, village du Vicentin, puis en France et en Allemagne. La nature des sols est identique entre "Tête Rouge" et "Taoumé" de l'Étoile. Alors ?..., Pourquoi-pas à Châto ?....

Source : Google - Société géologique de France - T23 - 1895

(*) 30 millions d'années

LE SAVIEZ-VOUS ?...

Qu'est-ce qui peut relier une chèvre (animal)...., à une chèvre (engin de levage) ?

RIEN !

Jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, on désignait par CABRIT le chevreau (petit de la chèvre)

Puis, au début du XIXème siècle, par un hasard du Provençal, on a appelé aussi CABRIT l'association de trois fortes pièces de bois approchées et attachées par le haut, qui servaient à peser avec la balance romaine. Le fléau horizontal s'appelait " Barro doou cabrit ". Pour demander à peser une charge, on demandait à incliner le crochet du fléau en disant : " Quicho ! " (Presse !")

Ce mot a malheureusement été conservé par omophonie, l'on ne sait pourquoi, en "CHÈVRE".....

Source : Google - Les cris de Marseille - Régis de la Colombière - 1868

CABRI. Chèvre, machine composée de trois perches liées par le haut · & que l'on écarte par le bas pour y suspendre & peser des barriques, des balles, &c.

Source : Google - Dic. Provençal / Français - Achard - 1785

CABRI. Chèvre. Machine composée de trois perches d'égale dimension, que l'on attache par le haut et que l'on élève à la manière d'une pyramide, du centre de laquelle pend une corde ou un crochet. On s'en sert à élever des poutres, des fardeaux, à peser des forts colis, et à divers autres usages.

CABRI, Chevreau. Petit d'une chèvre.

Source : Google - Dic. Provençal / Français - JT Avril - 1839

CABRI. Chevreau, Le petit d’une chèvre.

CABRI. Chèvre. Machine composée de trois perches liées par le haut, et que l’on écarte par le bas, pour y suspendre cl peser des marchandises.

Source : Google - Dic. Provençal / Français - Garcin - 1823

BRÈVE D'HISTOIRE. Le 15 septembre 1716, un commercant nommé Maurin, fit peser, quai de Rive-Neuve, des marchandises avec des cabris particuliers. Il fut condamné à trente livres par les portefaix qui avaient l'usage exclusif du pesage. Ils pesaient avec leurs propres cabris. Maurin fit appel, et gagna. Les négociants étaient libres d'employer des cabris, comme ils le jugeraient à propos. Depuis, tous les particuliers firent l'acquisition de balances pour peser...

Source : BnF - Les rues de Marseille - A FABRE - T3 - 1868

NB. Le " cabri " s'appelle aussi " pied de chêvre "

Les portefaix avaient un sac, tandis que les autres portaient une espèce de " torche dite paillier  qu’ils plaçaient sur la tête et tombait sur les épaules. Ce paillier servait d’appui au fardeau ou à la barre employée lorsque deux hommes s’unissaient pour porter quelque chose de fort lourd. . Ce sac, qui s'écrit aussi Pailhet et que les Robeiroous placent sur la nuque pour porter leurs fardeaux, est par eux, suspendu à la porte lorsqu 'ils entrent dans une taverne .

LE SAVIEZ-VOUS ?

LA "CHÈVRE" FAIT PARTIE D'UN DES ARTICLES DE LOI LES PLUS IMPORTANTS DU "CODE RURAL" DE 1817,....... APRÈS CELUI DES "CHEMINS".. Explications : L'animal est considéré tantôt comme utile,..... puis nuisible.... à l'environnement !

Source : BnF - CODE RURAL - 1817

" Cagan dé dré " . Quand un portefaix a travaillé plus qu'un cheval toute la journée , il ne peut plus lui rester aucune souplesse dans les articulations : partant " caguo dé dré " : ne peut plus que " chier debout "

Source : Google - Chansons des marseillais - T1 - Victor Gélu - 1886

BOURSA. Bourse, petit sac de taffetas noir, dans lequel les hommes enfermaient autrefois leurs cheveux, au lieu de les lier en forme de queue.

CHASSER DANS MARSEILLE

Jusqu'au XIXème siècle, la chasse était connue sur la colline de Notre Dame de La Garde. C'était la "Chasse à titre" ou chasse au filet (tixtre)

Il existait trois zones de tirs. Les tirs "hors-zones" étaient interdits. Il s'agissait de parcelles de terrains aménagées en nasses confectionnées à l'aide de filets placés verticalement ; le tout, formant un couloir terminé par un amphithéâtre maçonné.

Cette technique est très ancienne, et date des romains. Cependant, elle ne s'appliquait pas aux oiseaux. En effet les filets doivent être tendus vers le midi, ou plutôt vers le sud-sud-est, car c'est le vent du sud qui convient le mieux au passage de ces oiseaux, et la direction du vent a l’influence la plus grande sur le résultat de la chasse.

Sur la colline, les couloirs sont orientés Sud-ouest & au Nord

PLAN DÉMAREST - 1824

PLAN DÉMAREST - 1824

DÉTAILS

DÉTAILS

Cette technique de chasse s'applique aux petits mamifères (lièvres, lapins (*), renards...) plus rarement aux sangliers. Il s'agissait d'un piègeage effectué à l'aide de chiens dressés à rabattre les proies vers la nasse, acculées vers la partie maçonnée, pour y être abattues par le chasseur.

Source : BnF - Vénerie, Louveterie, Fauconnerie - Ed. Christophe - 1910

(*) Lapin : Conil du terradou (A Fabre)

SOURCE : BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE AIX - 1915

SOURCE : BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE AIX - 1915

TIR AU PIGEON DÉFENDU

" Les pigeons sont animaux domestiques, & il est défendu de tirer sur eux , à peine d’être poursuivi comme voleur ; il y a même des arrêts , qui pour ce, ont condamné les coupables aux galères. "

Ordonnance de Henri IV. du mois de juillet 1607. art.12

Source : Google - Code des seigneurs - Henriquez -1771

IL FALLAIT L'ÉCRIRE !....

Ce paragraphe d'un texte de Loi, s'applique aux vers à soie et à leur nourriture !

Source : BnF - Code Rural - 1817