C'est une histoire incroyable. Une histoire qui, à défaut d'être sordide, pourrait passer pour comique....
Les évènements se passent au XIVème siècle ; dans une région où les luttes pour chaque parcelle de terre prennent des proportions inimaginables.
Premier indice : Zone principale où s'est déroulée l'affaire.
Cette histoire débute par une course poursuite ; celle de gens d’armes et d’un malandrin criminel.
Cerné par les hommes du Pays d'Uzes (Languedoc), il se retrouva pris au piège sur la rive droite du Rhône ; limite naturelle.
Se sachant perdu, il saute dans les eaux du fleuve, dans l’espoir de gagner la rive opposée. Là-bas, il n’était pas connu…
La rive gauche était celle des limites naturelles du Comtat voisin.
Comprenant qu’il allait leur échapper, les hommes de la soldatesque s’emparent alors de barques, se laissent dériver, et arrivent à l’endroit où le malandrin avait pris pied.
Le piège commençait à se refermer …., car, pour son malheur, une erreur d’appréciation (*), allait lui être fatale.
NB. L’aide d’une carte de la région est précieuse pour comprendre la situation….
(*) De sa part, ou de celle des gens d’armes ?
Aprés une courte recherche, le fuyard est retrouvé, pendu sur place à un arbre, puis enterré... L'affaire était terminée !
Or, il se trouve que l'endroit où le malandrin avait été enterré n'était PAS sur la rive gauche du Rhône, mais sur une île.
Méprise donc de la part des gens d'armes qui, ne sachant pas qu'elle était AUSSI la propriété du Pape, souverain dans le Comtat Venaissin, ont cru qu'elle n'appartenait à personne....
Celui-ci fut rapidement averti des évènements, et prit une décision inimaginable !
Troisième indice : le rébus
île As Six Sur Une Chaise Aile Condamne "A"
Il l'assit sur une chaise et le condamna
Lieu : Tribunal d'Avignon (et non du Comtat Venaissin)
Sentance : après son "interrogatoire".....peine de mort par pendaison....
Motif : surpris après avoir pénétré par ruse sur une terre appartenant au Pape.
Conclusion : Sur ses terres, seule, la Justice du Pape passe.... Avis à ses ouailles,...., et aux "voisins" !
C'est une construction étrange, qu'il faut trouver...
Je suis un bâtiment de guerre ayant été construit, et qui fut servi par un équipage.
Visuellement :
Je n'ai pas d'avant,
Je n'ai pas d'arrière,
Je n'ai pas de cotés.
Une petite idée ?
Indice : le bâtiment dessiné dans le Codex Arundel n'est pas le bon !....
On a donc : "Popo" - " Feu" - " Ka"
Normalement...., à partir de la phonétique, ça devrait se faire !......
Un mot, un Nom....., et tout est dit !
L'ex voto présenté, est celui d'un capitaine de vaisseau protestant. Bâteau négrier, tout homme à son bord était condamné à mourir de faim et de soif, faute de vent depuis de nombreux jours.
Les Protestants, ne vénérant pas la Vierge (à Marseille, on dirait la "Bonne Mère"), il fit réaliser un ex voto dans lequel il invoque le Christ pour avoir intercédé à sa demande de vents.
Les ex voto protestants ne comportent aucune Vierge.....
Indice : Luther...
Le lieu : Tribunal Révolutionnaire
Les personnes jugées : Religieux & religieuses réfractaires
Après une rapide audition (moins de 2 mn) pour essayer de justifier pourquoi ne pas avoir adheré au Serment "Liberté - Égalité", la personne était condamnée par le Président du Tribunal.
.AUCUNE parole finale n'indiquait la sentence....
Seul, le gardien du prévenu avait pu détecter un petit signe convenu sur la personne même du juge suprème.
La personne d'Église était reconduite dans une des deux cellules communes (*) sans connaitre son sort...!
(*) Les cellules étaient appellées "bonne cave" et "mauvaise cave" par les révolutionnaires. Aucun des détenus ne savait dans laquelle il était.
Une idée ?
Pas de rébus pour l'instant....
Tous ces signes étaient faits de manière anodines :
Un doigt qui fait mine d'astiquer la petite hache épinglée sur l'écharpe tricolore portée en sautoir, et c'était la guillotine... (*)
Un doigt qui vient gratter furtivement le front, et c'était la fusillade....
Une main qui s'étend rapidement sur le dessus de la table du tribunal, et c'était la liberté....
(*) (Gui) (Yacht) (Inné)
"REMUGLE".... ça vous dit quelque chose ?....
"Remue GLE"
Les galères ne faisaient pas toujours la Parade dans le Port...
" Ce fut à la " Patience " qu’il échut de sortir la dernière du port et de rendre encore un modeste service. En 1798 , pendant l’expédition d’Egypte, et dans un moment où la marine manquait de moyens de protection pour le cabotage, la vieille galère fut exhumée d’un coin du Bagne, armée, d’une pièce de vingt-quatre et envoyée en croisière sur la côte. Pour former sa chiourme, on avait préalablement exercé à la rame, dans des chaloupes, un certain nombre de condamnés du bagne. On n’aurait, point trouvé de matelot qui eut consenti à faire un pareil service.
La " Ferme " survécut à toutes ses compagnes. Elle tomba, à son tour en 1814. Depuis longtemps, on pouvait dire d’elle, et avec bien plus de raison que le Poète ne l’avait fait dans son allégorie : Genus et nomen inutile ! Agée de près de 125 ans, dépouillée de ses mâts, de ses rames, entrouverte et disjointe de toutes parts, elle pouvait à peine se soutenir, même sur les eaux du port Ah ! il aurait fallu la laisser s’y engloutir ! On aurait dû lui accorder cette dernière illusion !....Hélas ! il n’en fut point ainsi!.... La Ferme fut dépecée vivante "
Source : Google - Étude sur les galères à Marseille - 1861
....d'où les problèmes d'"environnement" après plusieurs jours en mer....
Le saviez-vous ?
" GOURDIN, ſ m. Corde avec laquelle on frappe les forçats de galère. M. Gros a dit dans ſes poéſies : Envergar ſèro & matin , un caban de coous de gourdin. Recevoir ſoir et matin une volée de coups de corde "
Source Google - Dic. Provençal / Français - Achard - 1785
Bon, pas bon, bon, pas bon.....
Y' a pas quelque chose dans les mâtures qui donne la réponse finale ?
Bien vu !.....
Il s'agissait du SENS du VENT !....
Lorsque le capitaine décidait d'arrêter le navire pour la nuit, il faisait orienter le navire, poupe coté brise marine ; et ce, pour une simple raison : l'odeur ! Le vent soufflait du château arrière vers l'avant, emportant les miasmes.
Nous savons que les galériens étaient enchainés en PERMANENCE sur leurs bancs de rames. Ils ramaient, mangeaint, dormaient, urinaient, déféquaient, parfois se reposaient de jour, par roulement lorsque les voiles étaient sorties.
Au fil du temps, l'odeur fétide devenait pestinentielle, de sorte que les lieux de vie du capitaine et d'une partie de l'équipage (*) devaient être protègés au maximum des effluves.
(*) L'autre partie était affectée sur le pont, à la surveillance armée de la chiourme.
A retenir : de nuit, par faible brise, une galère pouvait se sentir jusqu'à une lieue (~ 5 km)
Après la guerre Franco-prussienne, certains forts du Nord de la France ont été dotés d'un nouvel et ingénieux système de communications entre eux.
Ce n'était pas du "Chappe", de la téléphonie filaire, de la transmission pneumatique, d'estafettes à pieds ou motorisées, de pigeons voyageurs, de chiens....
NB. La TSF aux armées n'interviendra qu'en 1916 pour des liaisons sûres et efficaces.
Des distances de 10, 15, voire jusqu'à 60/70 km étaient ainsi franchies pour échanger des informations codées et indétectables ; de jour, comme de nuit.
Le challenge est simple : deviner par quel moyen se faisait cette transmission de jour, et quel était son nom ?
Le rébus donne le moyen simplifié. Attention ! l'un des termes (composé de deux dessins), est un mot de patois Provençal repris dans l'usage.
Le nom du procédé de transmission :
Aile - io - Stat(istiques)
Héliostat
Rébus précédent :
Île Fée Zé l'oeufs Garri
" Ils faisaient le "Garri" " (*)
(*) Rat des greniers
Garri s'applique aussi pour : forme contractée de GARRl-BABOOU. s. m. Reflet. Répercussion. Jeu d'enfant et de polisson, qui consiste à se placer devant le soleil avec un morceau de glace étamé à la main, pour y recevoir et refléter sur les yeux des passants les rayons de cet astre qui les éblouit. On dit d'une personne peureuse, qu'un rien n'effraye : qu'à poou doou garri-baboou "
Source : Archive.org - Dictionnaire Provençal-Français - JT Avril - 1839
Héliostat
Système de captation automatique des rayons du soleil.
Tout en suivant sa course dans le ciel, les rayons étaient dirigés de manière constante (*) et uniforme vers un seul point. Là, le faisceau était concentré, puis amplifié par l'intermédiaire d'un équipement doté de lentilles de concentration vers un orifice pratiqué au devant.
Dans un fortin ou une casemate, le "jour" d'émission du faisceau était pratiqué dans l'épaisseur des murs de la bâtisse puis du remblai. Il pouvait avoir quelques mètres d'épaisseur, mais n'était jamais de section importante. Le même orifice servait pour la réception des signaux émis par l'autre ouvrage. La direction du conduit devait avoir une précision parfaite. Le signal optique était reçu et décrypté à l'aide d'une lunette grossissante.
(*) L'absence de rayons (brouillard, nuages, soleil trop bas aux horizons...), rendait l'opération impossible.
De nuit, la source lumineuse était remplacée par une lampe acétylène.
Janvier 1901.
Un contingent de l'Armée de Terre française est envoyé en Équateur, emportant avec lui, 20 tonnes de matériels. Pourtant, le gouvernement équatorien n'avait rien demandé à la France. Le pays n'était pas en guerre avec ses voisins, et ne souhaitait aucune formation militaire.
Les présidents successifs comprirent pourtant l'intérêt de la venue de ces hommes, et s'en accommodèrent.
Il y firent quoi, au fait, pendant cinq ans ?
Premier rébus : Point - Carré (Poincaré) - Henri
Deuxième rébus : Mairie - Dix - "N" (Méridienne)
(Mairie de Marseille)
En 1898, la mesure d’un arc de méridien terrestre s'effectue à l’aide d’instruments très perfectionnés.
Cette opération est indispensable à chaque pays pour établir un réseau de communications, donc de commerce. La normalisation de l’heure n’en est qu’une des résultantes.
Deux expéditions doivent avoir lieu : l'une d’elle, au voisinage du Pôle Nord, l’autre au voisinage de l’équateur. La compétition pour la seconde entre les États-Unis et la France a fini par trouver son épilogue. Le fait de réaliser une méridienne, permettait d'assoir sa zone d'influence....
Ce sera la France, par l’intermédiaire de ses officiers des services géodésiques qui entrerait en œuvre. Un budget important, appuyé par Henri Poincaré est voté. La mission doit se dérouler sans encombre ; la tâche sera longue, difficile et onéreuse (les états d’Amérique du sud n’ont ni le temps, ni les moyens de réaliser une telle démarche)
Tout a commencé en 1901……, tout s’est terminé en 1906. Toutes les études connexes ont été menées : géologie, météorologie, ethnographie, anthropologie, etc….
NB. A partir d'une méridienne d'arc, on peut désormais réaliser tout un réseau de triangulations permettant de couvrir un territoire en entier.... et par là-même, déterminer les propriétés surfacées....., pour en déduire l'imposition. Mais ceci est une autre histoire !
29.08.2022 19:48
Site fort intéressant. Beau travail
Eyquem Alain
Bonjour je suis sophie la petite fille de Robert bonnaud j aimerais retrouvé le texte original sur lequel vous avez basé votre article pouvez vous le l envoyer svp à sophie.fredenucci@gmail.com
Sophie Fredenucci
03.11.2020 17:47
J'ai gardé de beaux souvenirs du dancing le Bataclan. De très bons danseurs/danseuses de Bop.Des photos étaient prises devant l'entrée puis difusaient sur grand écran.J'aurais aimé les revoir ....
04.11 | 22:32
MICHEL
Pouvez-vous, s'il vous plaît, me donner le reste des adages de chaque jour de la semaine en provença
Savez-vous si les Lombardon actifs à la Martinique à la fin du XVIIIe sont de la même famille que ce
06.08.2022 14:01
Origine Historique des Bâtiments du Centre Médical , " La Souvenance " Une petite statuette orne la façade du bâtiment au dessus de la porte d’entrée. Merci pour vôtre attention.
Jean-Paul CARLIER